Catherine Destivelle
Thématiques
- Alpiniste française
- Considérée entre 1985 et 1988 comme la meilleure grimpeuse du Monde
- Première femme à gravir en hiver et en solitaire les trois faces nord des Alpes
- Lauréate du Piolet d’Or Carrière et première femme à être honorée par ce prix
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Catherine Destivelle
Catherine Destivelle a vécu sa jeunesse partagée entre deux mondes : la banlieue parisienne de Savigny-sur-Orge, où elle passait la plupart de son temps, et le paisible village côtier d’Audresselles, où ses étés étaient rythmés par les vacances en famille. Cependant, c’est dans les hauteurs boisées de la forêt de Fontainebleau que sa passion pour l’escalade a pris racine.
À seulement douze ans, ses parents l’ont inscrite au Club alpin français, ignorant encore le potentiel insoupçonné de leur fille. Les rochers de Fontainebleau ont été son premier terrain de jeu, où elle a découvert l’excitation de grimper et l’harmonie avec la nature. Rapidement, Catherine s’est révélée être une grimpeuse douée, démontrant des compétences bien au-delà de son âge.
À l’insu de ses parents, elle a commencé à passer ses week-ends dans les Alpes du Sud, attirée par les sommets imposants et les parois vertigineuses. Accompagnée par un guide avec qui elle avait déjà grimpé, elle s’est aventurée dans le monde de l’alpinisme, défiant les hauteurs avec audace. Cependant, ses escapades secrètes ont été découvertes, et elle a été contrainte de restreindre ses exploits.
Malgré ces obstacles, Catherine a continué à grimper, se forgeant une réputation sur les falaises de Surgy et d’ailleurs. Elle a rapidement intégré un groupe de grimpeurs expérimentés, se frayant un chemin parmi des compagnons qui étaient bien plus âgés qu’elle. Parmi eux, Pierre Richard est devenu son partenaire de cordée.
Pendant quatre années, Catherine a brillé dans le monde de l’escalade, parcourant les voies les plus renommées avec une aisance déconcertante. En parallèle, elle a poursuivi ses études et est devenue kinésithérapeute en 1980, mais l’appel des sommets était trop fort pour être ignoré.
Après une pause de 5 ans, elle est revenue à l’escalade lors du tournage d’un film, remportant même sa première compétition à Bardonnèche. Sa carrière a pris son envol, mais pas sans obstacles. Un accident grave l’a laissée avec une fracture du bassin, mais cela ne l’a pas arrêtée. Entre 1985 et 1988, elle a été reconnue comme la meilleure grimpeuse du monde, dominant les compétitions avec détermination.
À partir de 1990, Catherine a redirigé son attention vers la haute montagne, gravissant des sommets emblématiques en solitaire et en hiver,dont l’ascension en hiver et en solitaire des 3 faces les plus mythiques des Alpes, l’Eiger, les Grandes Jorasses, le Cervin, qui font d’elle la plus brillante alpiniste de l’histoire, marquant l’histoire de l’alpinisme de son empreinte.
Mais même les plus grands aventuriers ne sont pas à l’abri du danger, et elle a subi un autre accident grave en Antarctique en 1996, elle se fracture la jambe alors qu’elle vient d’atteindre un sommet vierge à 4 160 mètres d’altitude.
Malgré les défis, Catherine n’a jamais abandonné sa passion pour la montagne. À partir de 2011, elle s’est tournée vers l’édition,avec les Éditions du Mont-Blanc partageant ses expériences et connaissances à travers des livres sur l’alpinisme.
En 2020, son incroyable carrière a été honorée par le prestigieux Piolet d’Or Carrière, faisant d’elle la première femme à recevoir cette distinction. Catherine Destivelle a laissé une empreinte indélébile sur le monde de l’alpinisme, inspirant des générations d’aventuriers à repousser leurs limites et à embrasser la beauté sauvage des sommets.
Conférence
Chaque ascension requiert une préparation minutieuse, une préparation physique et psychologique parfaite, et une volonté déterminée au moment crucial de l’action pour parvenir à les réaliser sans prendre de risque. Cette préparation résulte d’un long travail d’équipe où la motivation des partenaires ou des compagnons de cordée est cruciale. Une équipe où chacun doit avoir le souci partagé de la qualité. Matériel de sécurité, équipement personnel, recherche de la légèreté, entraînement physique et préparation spécifique au projet. À l’issue de ce long processus, l’alpiniste se retrouve fort, confiant, prêt à s’adapter à tous les terrains, à prendre les décisions et les responsabilités pour transformer le projet imaginé en réalité…. et sans le droit à l’erreur !
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