Nombreuses sont les entreprises qui ont compris qu’elles étaient un maillon de la chaîne dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elles ont en effet un impact très important sur l’environnement. Mais nous pouvons voir le verre à moitié plein : elles représentent également un potentiel énorme d’améliorations et de solutions.
Leur engagement environnemental ne bénéficie pas seulement à la planète, mais également à elles-mêmes. Faut-il encore savoir quelles actions mener et comment. Ce n’est pas une mince affaire certes, mais vous n’êtes pas seuls.
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Engagement environnemental EN ENTREPRISE : définition
De quoi parle-t-on ?
L’engagement environnemental des entreprises renvoie aux actions menées dans le cadre du développement durable, dont le but est de concilier économie, société et environnement.
La notion de développement durable apparaît pour la première fois en 1987 dans le rapport Brundtland et est définie comme un « mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
L’engagement environnemental des entreprises s’inscrit également dans la notion de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Celle-ci, également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la Commission européenne comme « l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. »
L’engagement environnemental en entreprise n’est plus une option
Il y a quelques années, les actions pour l’environnement menées par les entreprises étaient le fruit de démarches volontaires. Aujourd’hui, la sphère politique encourage les entreprises à prendre en considération leur impact environnemental et à s’engager pour le diminuer.
Par exemple, en 2000 déjà, est créé le Pacte mondial des Nations Unies, initié par l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, et qui intègre trois principes liés à l’environnement :
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- Les entreprises sont invitées à appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant l’environnement ;
- Les entreprises sont invitées à prendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande responsabilité en matière d’environnement ;
- Les entreprises sont invitées à favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement.
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En mai 2019, la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) invite les entreprises à intégrer les enjeux environnementaux et sociétaux dans leur projet :
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- L’intérêt social devient un impératif de bonne gestion des sociétés (C. civ., art. 1833) ;
- Dans leur gestion, les sociétés doivent prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux de leur activité (RSE) (C. civ., art. 1833 précité).
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Exemples d’engagement environnemental en entreprise
Voici quelques pistes d’actions possibles :
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- Produire local
- Compenser ses émissions de gaz à effet de serre
- Favoriser l’économie circulaire
- Limiter ses déchets
- Acheter du matériel éco-responsable
- Limiter le recours aux produits chimiques
- Favoriser des matières premières écologiques
- Opter pour des matériaux recyclables ou biodégradables
- Réduire sa consommation de papier
- Adopter une communication digitale éco-responsable
- Faire de l’écodesign (ou éco-conception)
- Éviter le gaspillage alimentaire
- Limiter sa consommation d’énergie
- Soutenir des associations
- Se tourner vers la mobilité verte
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Quels sont les enjeux liés à l’engagement environnemental des entreprises ?
L’engagement environnemental des entreprises est devenu indispensable, pour plusieurs raisons.
D’après une étude publiée par Bpifrance en 2020, 80 % des dirigeants de PME-ETI estiment que le changement climatique appelle une réaction d’urgence et 86 % se sentent concernés par les objectifs mondiaux de réduction des émissions de carbone.
En revanche, les motivations principales qui les poussent à adapter leur entreprise aux enjeux environnementaux peuvent différer :
Lutter contre le réchauffement climatique et favoriser la protection de l’environnement
Bien sûr, la première raison pour laquelle il est important de s’engager est la volonté de diminuer son impact environnemental.
Les pays signataires de l’Accord de Paris se sont fixés comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Pour y parvenir, il est important que les entreprises s’impliquent et fassent leur part.
Par ailleurs, les entreprises ne participent pas seulement aux émissions de gaz à effet de serre, mais sont également à l’origine de la production de déchets, de la pollution des sols, de l’utilisation massive d’eau, etc.
S’engager pour l’environnement, c’est donc faire son devoir de citoyen.
Séduire les clients
Les clients sont de plus en plus attentifs à leur façon de consommer. Ils privilégient de plus en plus le Made in France, l’éco-conception, l’économie circulaire, l’anti-gaspillage, les achats locaux, etc. Ils sauront donc apprécier votre engagement pour la planète et privilégieront vos services ou produits plutôt que ceux de la concurrence.
Attention toutefois à accorder vos paroles et vos actes et évitez à tout prix le greenwashing. Il s’agit d’une pratique de communication consistant à mettre en avant des arguments écologiques pour valoriser son image, sans qu’aucune vraie action ne soit menée en réalité.
Les clients sont de moins en moins dupes et les informations circulent vite. Si vous êtes soupçonné de greenwashing, votre réputation risque d’en pâtir fortement.
Améliorer sa marque employeur
Selon l’étude de l’institut CSA pour LinkedIn et l’ADEME, 78 % des salariés choisiraient, à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique. Les candidats sont de plus en plus regardants sur les engagements de leurs futures entreprises, qu’ils souhaitent éthiques et responsables.
C’est particulièrement le cas des générations Y et Z qui ont grandi dans un contexte de crise environnementale et qui ne souhaitent pas voir la situation empirer.
En incarnant vos valeurs et votre intérêt pour l’avenir des futures générations, vous forcez le respect, vous créez du lien et fédérez vos collaborateurs autour de projets positifs. Vous renforcez votre culture d’entreprise et de nouveaux talents viennent à vous.
Comment réduire son impact environnemental ?
L’engagement environnemental en entreprise ne peut pas se mettre en place du jour au lendemain. Comme pour tout autre projet, il nécessite de passer par plusieurs étapes. Par ailleurs, il s’agit d’une mission qui n’a pas de fin, c’est un processus continu.
S’évaluer
Comment savoir quoi améliorer si nous ne connaissons pas la situation de départ ?
Il est important, avant d’agir, de faire le point sur votre impact sur l’environnement. Pour cela, vous pouvez réaliser un bilan carbone, un diagnostic RSE ou une analyse extra-financière, par exemple.
Par la suite, réaliser un reporting des actions menées et de leurs impacts est important pour mesurer les effets et orienter les actions futures.
Par ailleurs, il est possible de vérifier si vous êtes en conformité avec certaines normes, garantes de qualité :
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- La norme ISO 14001 sur le management environnemental ;
- La norme ISO 26000 sur la stratégie RSE ;
- La norme ISO 50001 sur le management de l’énergie.
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Enfin, de nombreux labels et certifications permettent d’attester de la réussite de votre engagement. En voici quelques-uns :
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- NF Environnement
- Ecolabel
- FSC
- Nordic Ecolabel
- Energy Star
- Label Lucie
- PEFC
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Comprendre les freins potentiels
L’engagement environnemental des entreprises suppose d’opérer certains changements, parfois très profonds. Certains freins peuvent alors apparaître. Mieux vaut les comprendre pour mieux les appréhender et se donner toutes les chances de réussir.
D’après la platerforme Vendredi, parmi les freins les plus courants figurent :
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- Le manque de temps : 82 % des entreprises estiment qu’elles manquent de temps pour s’y consacrer réellement.
- Le manque de personnel : plus de la moitié des entreprises manquent de salariés dont les missions sont dédiées aux politiques RSE. Les plus petites n’en ont bien souvent aucun.
- Le manque de budget : consacrer du temps, du personnel et du matériel sur un projet environnemental peut être coûteux.
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Si les investissements matériels, humains et temporels sont limités, c’est bien souvent parce que la question de la rentabilité se pose. Malgré les bonnes intentions, il peut être compliqué pour les petites et moyennes entreprises de déployer autant de moyens sans un important retour sur investissement.
De plus, 70 % des entreprises rencontrent des difficultés à mesurer l’impact de leurs actions RSE, contre 64 % en 2021. Sans visibilité et sans certitude sur les impacts positifs de leur engagement, ces entreprises peuvent se décourager et ne pas renouveler leurs actions avec la même intensité par la suite.
S’engager pour l’environnement, ça se réfléchit et ça se prépare. Mieux vaut être bien renseigné et accompagné avant d’entamer cette démarche.
Mobiliser les collaborateurs
Pour que votre engagement environnemental soit le plus solide possible, il est important que vos collaborateurs s’approprient votre vision et votre projet. Cela nécessite que ceux-ci soient cohérents et clairs, mais également que vous communiquiez régulièrement dessus.
Vous pouvez même aller plus loin en les invitant à imaginer eux-mêmes des pistes d’amélioration et les encourageant à être force de proposition. Ils vont se responsabiliser, se sentir investis et s’emparer du mouvement dans une dynamique d’intrapreneuriat.
Par exemple, Vinci a imaginé un « Prix de l’Environnement », un challenge interne permettant de recueillir des idées innovantes, impactantes et réplicables.
Il est également possible de proposer des formations aux équipes sur les sujets environnementaux et les pratiques durables, ou encore de les encourager à calculer leur propre empreinte carbone.
Vous souhaitez agir pour l’environnement ou faites face à certaines problématiques ? Nos conférenciers experts de l’environnement et de la transition écologique peuvent vous orienter dans cette mission pleine de challenges, mais ô combien nécessaire.
YANN ARTHUS-BERTRAND
Photographe, réalisateur, et écologiste français
Conférence « Préserver la biodiversité »
JEAN-LOUIS ÉTIENNE
Explorateur, médecin et écologiste français, premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire
GUILLAUME PITRON
Journaliste spécialiste de la géopolitique des matières premières, auteur et réalisateur de documentaires
Conférence « Pollution numérique : l’impact caché de nos données / de nos emails » – « L’Enfer numérique – Voyage au bout d’un Like »
Conférence « Métaux rares : l’envers de la transition énergétique et numérique »
BENOIT LEBOT
Conférencier au CNRS, spécialiste de la transition énergétique
Conférence « De la réalité du changement climatique à l’impératif d’une transition sociétale »
ALEXANDRE JUBIEN
Expert de l’innovation et du développement durable, bâtisseur de la célèbre plateforme de streaming de musique « Deezer »
Conférence « La transformation environnementale des entreprises »
Conférence « De la transformation numérique à la révolution environnementale »
Conférence « Progrès environnemental : les nouveaux courants d’innovation »
DEBORAH PARDO
Exploratrice et écologiste, spécialiste mondiale des albatros
Conférence « Comprendre l’état du monde et rester optimiste, c’est possible »
DORIAN TOURIN-LEBRET
Ingénieur centralien spécialisé dans la création d’expériences immersives sur la thématique du climat
« Conférence interactive : mission climat »
« Conférence interactive : carbone addict »
NICOLAS VANIER
Écrivain, réalisateur, ambassadeur de la nature
LOÏCK PEYRON
Marin et skipper professionnel français
STÉPHANIE GICQUEL
Athlète française, détentrice du record du plus long raid à ski réalisé par une femme en Antarctique
CHRISTOPHER COUTANCEAU
Chef cuisinier triplement étoilé, défenseur de la pêche durable et de la cuisine anti-gaspillage
NINA METAYER
Cheffe pâtissière, engagée pour une pâtisserie éco-responsable
NICOLAS BERETTI
Expert de la relation client et engagé pour l’environnement. Fondateur de l’entreprise Brainswatt et de l’association Business4Earth.